Muzika

par un soir de printemps
j'allais le nez au vent
flanant au hazard des rues
quand soudain quel emois
j'vis une femme devant moi
de noir toute vètue
dans ses yeux plein de pleur
je compris sa douleur
la plaignant de toute mon âme
et de la voir pleurer
j'pensait le coeur serré
ah! la pauvre femme
si je pouvais
j'la consollerais
son grand émois vraiment m'impressionnais

refrain (1)
son p'tit mouchoir
ses gants et son sauttoir
son grand chapeau sa robe tout était noir
et près d'avoir
moi même les idées noires
vite je suivis la femme en noir pour voir
ses beaux yeux bleux
ses cheuveux d'or soyeux
j'me dis mon dieux
c'est vraiment malheureux
de voir des pleurs dans de sibeaux yeux bleus

la belle se retournant
j'lui dis cincèrement
je prends part à vos allarmes
vous ètes trop gentil
fit'elle puis elle me dit
en essuiant ses larme
nous causamme gentillement
puis insensiblement
je m'serrais près d'la pauvrette
et sans savoir comment
bientôt j'me trouvais dans
sa p'tite chambrette
j'baisais ses mains
ses doigts callains
j'baisais tout s'qui s'trouvait sur mon chemain

refrain (2)
son p'tit mouchoir
ses gants et son sottoir
son grand chapeau sa robe tout était noir
et plein d'espoir
j'me dis je vais bien voir
si tous les chats sont vraiment noir le soir
si ses yeux bleus
ses cheuveux d'or soyeux
sur l'oreillé quel spectacle délicieux
eh! bien mon dieux
fit elle je monte aux cieux
et moi j'repond j'descends au pay bleu

le lendemain j'ui dis
maint'nant qu'vous v'la guéri
chasse tes idées morauses
prend ce billet d'mille francs
achète toi des vêt'ments
des bleus des blancs des roses
mais quelques jours plus tard
j'la revis su' l'boulvard
plus sombre que de coutume
j'lui dis tu te tueras
si tu ne surmonte pas
le chagrin qui t'consume
penses tu chéri
qu'elle me répondit
t'es donc bien bouche de n'avoir pas compis

refrain(3)
si mon mouchoir
mes gants et mon sauttoir
mon gand chapeau ma robe tout est de noir
c'est qu'a me voir
les hommes s'laissent émouvoir
grâce à mon truc j'me trouve une poire tous les soirs
pour mes yeux bleus
mes cheuveux d'or soyeux
j'ai mis du rouge du vert du blanc du bleu
eh! bien mon vieux
tu m'coiras si tu veux
les billets bleus c'est encore c'qui vas l'mieux

Merci Alain !

Mais il va falloir effacer quelques phrases
On n'a pas le droit de poster toutes les paroles ...

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la chanson du jour : [forum.muzika.fr]

... pour les portraits des forumeurs,
le topic de bipbip "Anne la croqueuse" n'étant plus là ... voir ma galerie "facebook" : [www.facebook.com]

moi aussi je cherche la melodie de cette chanson que chanter mon pere souvent il est malheureusement plus de ce monde depuis 1973

Bonjour

Pour la mélodie,ma mère peut vous faire parvenir les notes de musique

A bientôt

Un grand merci.Je cherchais ces paroles depuis des années.Mon parrain qui serait agée de 114 ans chantais cette chanson et depuis son décès je n'avais jamais pu la retrouver

Si Miche peut me faire parvenir la musique de la noire que je cherchais tant,je serais très heureuse.Merci

le mieux c'est de cliquer sur son pseudo et lui envoyer un mail

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le bonheur c'est d'en donner

je peux vous la chanter

On t'écoute.

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C'est aymer saynement d'entreprendre à blesser et offencer pour proffiter.
Montaigne (Essais).

Ouahhhh cro cro bien, je cherche depuis longtemps les paroles de cette chanson, suis trop contente de l'avoir retrouvée grace à vous. mon grand père la chantait souvent et ça me touche beaucoup. encore merciiiiiiiiiiii. ce serait cool de connaitre l'interprêtre. Bisous

la chanson s'appelle "Bleu et noir"

On trouve vraiment tout sur ce forum.Je suis heureuse d'avoir ces paroles car mon grand père la chantait souvent lors des repas de famille. Mon papa la chante encore quelquefois mais sa mémoire lui faisant défaut, il y avait beaucoup de trous. Je vais lui faire plaisir, c'est sur, lorsqu'il va avoir les paroles.Grand merci!

Noir et Bleu"


Izoird & Bénech / C. Cluny & Bénech


Dalbret - 1914

Vous pouvez la trouver sur le site chansonperdues le temps des cerises

0622438439

et sur wikia : [fr.lyrics.wikia.com])

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Fabriquer des souvenirs, ça sert à rien, mais ça tient chaud. (Aldebert)