Re: Un brave ouvrier - Années 1920 ?
Date : dimanche 29 avril 2012, 10:55:34
Bonjour,
ma maman aussi me la chantait régulièrement, j'ai fouillé dans ma mémoire et je pense me souvenir des paroles suivantes :
C’était un brave homme, un pauvre ouvrier
Par un soir d’hiver, rentrant d’ l’atelier
Aperçoit soudain sur le seuil de sa porte
Une pauvre gosse au regard presque morte
Et sans hésiter, il la releva
Soyez mon petit père, qu’elle lui murmura
Ma maman, hélas, je ne l’ai pas connue
Je suis une fillette qui vit dans les rues
Et, pris de pitié, le brave homme
Serrant la gosse dans ses bras
Dit : Nous allons vivre comme
Si j’étais ton petit papa
Et quand il partait à l’ouvrage
Une voix gazouillait d’un petit lit
Embrasse-moi, je serai bien sage
A ce soir, mon papa chéri
Trois ans ont passé
La gosse à neuf ans
Il l'a reconnue, c'est donc son enfant
Elle court dans les rues
Avec toute la marmaille
Pendant que là-bas sont petit père travaille
Après un ballon, courant comme des fous
Tous les gosses se pressent,lorsque tout à coup,
Au tournant d'la rue, on court on se presse,
Une automobile vient à toute vitesse
Mais la pauvre enfant n'a pu s'échapper
Chacun se précipite afin de la sauver
Arrêtez en vain l'on supplie
Trop tard car là sur le pavé,
L'enfant dit adieu à la vie,
Sa voix peut encore murmurer
qu'on aille me chercher mon p'tit père,
mon papa moi je le veux
Mais quand il vient, douleur amère,
l'enfant fermait ses jolis yeux.
Et le lendemain, chez le magistrat
On fit appeler le pauvre papa
On le confondit de suite avec le coupable
Un monsieur hautain, un très riche notable
Je suis dans ma faute,vous êtes ouvrier
Je suis dans mon tort et je veux payer
Fit le chatelain, demandez la somme,
A vous de décider, parlez mon brave homme
Et dans un sanglot,
L'ouvrier lui dit
Gardez votre argent, ma gosse n'a pas de prix
Je ne vous demanderais une seule chose,
Laissez-moi aller de temps en temps,
Dans vos jardins cueillir des roses,
Pour les porter à mon enfant.
Voilà j'espère que ça vous fera autant plaisir que ça l'a été pour moi d'essayer de me rappeler.
Marie-Christine