La 1ère femme, la "commerciale" du caveau, est grâtinée, elle aussi, avec son image "c'est comme si vous achetez une voiture, vous choisissez une grosse cylindrée…"
Ça me fait penser qu'il y a une dimension de représentation sociale, finalement. Comme si certains d'entre nous se rassuraient de leur angoisse de mourir à l'idée qu'ils perduraient dant un monument. Pareil, la concession à perpétuité, ça inscrit qu'on a eu une famille, des enfants, tout comme il faut - j'observe ça, et puis le pire c'est que j'ai tilté qd le responsable de je-ne-sais-plus-quel cimetière (ça doit être le Père-Lachaise) dit que si on a une tombe qui a une valeur "artistique", la Ville l'entretiendra : dans mon cœur d'architete a surgi très précisément un 'ptit monument inspiré d'Aldo Rossi et de son cimetière de Modène
Pourtant, malgré tout, je sais comme c'est difficile, qd un proche meurt, de devoir faire face à toutes ces décisions. C'est pquoi c'est pas si "absurde" , pas du tout même, pour aider ceux qui restent, d'envisager la procédure des obsèques ds tous ces points, jusqu'aux détails, pour qu'ils n'aient plus qu'à suivre la procédure.
Ça me rappelle un autre documentaire, d'une femme, mais son nom m'échappe - je vais essayer de la retrouver sur Imdb. Elle avait fait un docu. sur son père, quand celui-ci l'avait convoquée pour lui parler de ses funérailles (à lui). Comme elle appréhendait, elle avait décidé de filmer. C'était très touchant, au final. Je vais essayer de retrouver le titre et le nom de l'auteur, au cas où ce serait diffusé, je l'avais vu dans le cadre du festival de court-métrages de Paris.
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C'est en écrivant qu'on devient écriveron,
Et c'est en jouant au bûcheron que Léonard de Vinci.